Daniel, un homme fidèle

Un exemple pour toi!

Tu trouveras ce récit dans ta Bible, au premier chapitre du livre de Daniel.

De 605 à 582 avant Jésus-Christ, les Juifs vécurent une période effroyable. La puissante armée babylonienne avait mené plusieurs guerres contre eux, puis elle avait fini par saccager et détruire entièrement Jérusalem, la ville de l'Éternel, ainsi que son temple. Par quatre fois, des habitants avaient été emmenés captifs à Babylone. Lors de la première déportation, en l'an 605, le roi de Babylone avait donné l'ordre d'amener des jeunes gens beaux et intelligents d'entre les familles nobles. Daniel et ses trois amis se trouvaient parmi ces malheureux.

Éducation forcée

Le roi Nebucadnetsar destinait ces jeunes garçons à suivre une formation de haut niveau.

Ils devaient apprendre à lire et à écrire la langue des Chaldéens. Pour y parvenir, il fallait savoir déchiffrer l'écriture cunéiforme qui ne comprenait pas moins de 600 signes différents! Ils devaient ensuite étudier des quantités de textes sur les sujets les plus divers, écrits sur des plaques d'argile. Ces études duraient trois ans. On peut difficilement s'imaginer le travail fourni par ces jeunes gens pour acquérir toutes ces connaissances en un temps si court. A la fin, ils devaient se tenir devant le roi Nebucadnetsar qui leur faisait subir lui-même un examen.

La conviction de Daniel

Le roi accordait à ces jeunes gens un honneur particulier: celui de jouir des mets qu'il mangeait lui-même et de boire des vins de choix. Dans notre récit, il nous est dit que Daniel n'y prit aucun plaisir. Il savait que les viandes qu'on mangeait et le vin qu'on buvait au palais étaient aussi sacrifiés aux idoles. En les mangeant, on entrait ainsi en contact avec l'idolâtrie des Babyloniens —chose impensable pour ce jeune Juif qui aimait et voulait servir le seul vrai Dieu. Daniel se disait: «Je désire avoir une conduite pure, même si je dois m'attirer la colère du roi en refusant de manger ces mets». C'était sa propre conviction.

Peut-on, à cet âge déjà, faire preuve de tant de fermeté? Oui, l'exemple de Daniel le prouve.

Il démontrait par là qu'il voulait vraiment être fidèle à Dieu. Il avait conscience qu'il était, malgré son jeune âge, responsable de ses actes devant Dieu.

«Enfants, gardez-vous des idoles.» 1 Jean 5:21

Dieu intervient

Daniel s'adressa alors à l'intendant et lui demanda de ne lui donner que des légumes et de l'eau, à la place de viande et de vin. Celui-ci ne se montra pas du tout enchanté de cette proposition. Il savait qu'une nourriture semblable ne contient que peu de valeur nutritive et il craignait que Daniel et ses amis perdent du poids et qu'ils aient plus mauvaise mine que leurs compagnons. Et cela risquait de lui coûter la vie! Mais Dieu leur vint en aide et Il fut convenu de faire un essai pour une durée de dix jours. Le résultat fut si convaincant qu'ils obtinrent la      permission de ne manger dorénavant que des légumes. C'est ainsi que Dieu récompensa la fidélité de Daniel.

C'est peut-être sa fermeté qui entraîna ses amis à suivre son exemple.

Dieu donne de la sagesse

Daniel avait refusé d'entrer en contact avec le péché et Dieu lui donna de la sagesse. Cette sagesse éveilla en lui un désir toujours plus grand de servir Dieu fidèlement et de se garder pur. Dieu lui donna de plus en plus de sagesse qui, à son tour, augmenta son désir de marcher fidèlement. C'était comme une spirale conduisant de plus en plus haut.

«Mais fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, l'amour, la paix...» 2 Timothée 2:22

Au bout de trois ans, le roi fit amener Daniel et ses compagnons pour les interroger et il les trouva dix fois supérieurs à tous les autres. Ils s'étaient décidés pour Dieu — et Dieu leur était venu en aide. Ils auraient besoin de toutes ces connaissances pour accomplir les tâches qui les attendaient plus tard.

Les œuvres que le Seigneur Jésus nous confie sont différentes pour chacun de nous. Le fait de suivre le Seigneur fidèlement ne te donne pas la garantie de passer tes examens de fin d'études avec le même succès que Daniel. Mais son exemple nous montre que Dieu ne nous doit rien. Il prend toujours un soin particulier de ceux qui le craignent. «Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et ses oreilles sont tour­nées vers leurs supplications» (1 Pierre 3:12).